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falsifications du thé

contre les autres (B). Cette première rangée est formée de cellules trois ou quatre fois aussi longues que larges ; la rangée inférieure, lorsqu’elle existe est formée de cellules plus petites dont la longueur dépasse à peine la largeur.

Immédiatement au-dessous se trouvent des cellules irrégulières et rameuses, remplies, comme du reste les précédentes, de chlorophylle et contenant quelques gouttes d’huile. Elles paraissent à peu près égales dans tous les sens sur une coupe transversale de la feuille et cependant les méats qui les séparent les unes des autres sont très irréguliers. Cette zone intermédiaire comprend de nombreux cristaux d’oxalate de chaux, disséminés sans ordre, occupant le centre d’une cellule presque sphérique.

Un trait bien caractéristique des feuilles de thé est la présence de cellules scléreuses paraissant jouer le rôle d’agent de consolidation (D) et de soutien en maintenant les deux épidermes à leur distance respective. On les désigne tantôt sous le nom de « phytocystes scléreux » ; tantôt, et plus communément peut-être, sous le nom de « stéréides ». Ces cellules revêtent des formes très diverses (fig. 9). Souvent ce sont de simples cylindres à axe rectiligne ou quelque peu sinueux, s’étendant d’un épiderme à l’autre, s’abouchant aux deux extrémités avec la