Page:Bibaud - Histoire du Canada sous la domination française, Vol 1, 1837.djvu/26

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temps. On s’y logea passablement, et l’on y sema du bled, qui rapporta extraordinairement. On ne tarda pas néanmoins à s’appercevoir qu’on avait fait un mauvais choix : l’hiver venu, on se trouva sans eau douce et sans bois : le scorbut se mit parmi les colons, et en fit périr un grand nombre. Aussi, dès que la navigation fut libre, M. de Monts n’eut rien de plus pressé que de chercher un endroit plus convenable. Étant entré dans le Port Royal, il le trouva tellement à son gré, qu’il prit, sur le champ, la résolution d’y transporter sa colonie.