Page:Bibaud - L'homme qui pense, 1925.djvu/14

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Avec tristesse le militaire regarde le ciel ; les étoiles scintillent encore, mais pâlissent, car au fond de la nue les nuages d’azur se teintent ; le jour va bientôt paraître, l’écho lointain de l’angelus tinte — sa voix semble chanter au monde : Paix, paix aux hommes de bonne volonté, plus de guerres, plus de carnages, au fourreau remettez votre épée, aimez, adorez votre Dieu, Noël, Noël, le Sauveur naquit pour vous faire chrétiens ; il mourut, vous demandant de marcher sur ses traces en devenant bons Samaritains. Aimez-vous, aimez-vous les uns les autres, le vrai bonheur est à ce prix.



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