Il mourut de la mort qu’il avait ambitionnée en combattant ces nations. Un arrière-fief de la seigneurie de Montréal porte son nom.
Collet (Mathieu Benoît), procureur général de S. M. T. C. au conseil souverain de Québec, qui offrit en 1717 de rédiger un code civil pour les colonies, et qui fut refusé par le ministre de la marine. — Charles Angèle Collet, chanoine de Québec, fut forcé de retourner en France par les Anglais en 1760. — Luc son frère, Récollet, né en Canada, aumônier dans les troupes, ayant été fait prisonnier en 1759, conduit en Angleterre et élargi un an après, ne revint pas dans sa patrie, mais mourut en France dans une des maisons de son ordre.
Colombière (Joseph Séré de La), natif de Vienne en Dauphiné, exerça le ministère en Canada de 1682 à 1723, et ne doit pas être confondu avec Guillaume Daniel, qui servit de 1698 à 1728. Joseph fut grand vicaire, archidiacre, grand chantre et conseiller clerc au conseil souverain. Ce fut en 1722 qu’il succéda à M. des Maizerets dans la dignité de grand chantre par provision royale enregistrée au conseil. On lui doit l’oraison funèbre de Mgr de Laval-Montmorency, dont un passage remarquable est reproduit dans l’Encydopédie canadienne. Il mourut à l’Hôtel-Dieu de Québec.
Compain (Pierre Joseph), natif de Québec, étudia la médecine à Montréal sous le docteur Feltz, chirurgien major des troupes, et acquit de la réputation dans sa profession, qu’il quitta néanmoins pour le sacerdoce. Ordonné en 1774 et successivement curé à Ste-Anne, à l’île aux Coudres et à Beaumont, il mourut en avril 1806, à St-Antoine de la rivière Chambly.
Condé (Henri II, prince de), deuxième vice-roi propriétaire de la Nouvelle-France, succéda à Charles de Bourbon, comte de Soissons. Il céda en 1620, pour 12,000 couronnes, sa vice-royauté au maréchal de Montmorency, son beau-frère, plus occupé lui-même des troubles de l’ancienne France que des affaires de la nouvelle.
Contrecœur (Pierre Claude de Pécaudy, écuyer, sieur de), fils de Pierre, anobli en Canada par lettres patentes du mois de janvier 1661, suivant les Mémoires publiés par la Société littéraire et historique, eut une assez grande influence sur les événements de son temps et la bonne fortune de vaincre