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Donnant à son courroux l’essor :
« Pour éviter une défaite,
« Il faut, nis-tu, faire retraite, »
Répond-il à Proctor.
« Comme tu l’as prévu, notre sang, sans le vôtre
« Ne se répandra point pour défendre ces forts :
« Tous tes Anglais sont morts,
« Si leur sang ne se mêle, en combattant, au nôtre. »

Pourtant, revenu du propos
Que le dépit lui mit en tête,
Il consent à faire retraite :
Puis combat en héros,
Et meurt, quand devant lui tout recule et tout plie.
Des tribus, par la mort de ce chef des guerriers.
Se fanent les lauriers ;
Mon chalumeau se brise, et ma tâche est remplie.