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de toutes les poitrines et, rompant toutes les barrières, le public se précipita sur le lieu de l’accident, pendant que Gilbert sorti, on ne sait comment, de dessous le fuselage brisé, agitait les bras pour montrer qu’il était sain et sauf.

Le publie l’entoura et constata qu’il ne portait que quelques légères égratignures au visage et des contusions peu sérieuses.

Quant à l’aéro, dont le moteur était heureusement, sauf, il était en piteux état : l’hélice et le fuselage étant complètement brisés.

L’aviateur rentra dans sa famille au milieu d’ovations sans fin de la part de la foule.

Il fit preuve, en cette circonstance, comme toujours du reste, d’une témérité extraordinaire car il savait, et pour contenter la foule massée autour de lui, qu’il courait à la mort.

Avant de retourner à Clermont-Ferrand.

Gilbert vole à Paulhac.

Le mardi 19 mars 1912, Gilbert réservait une surprise à ses compatriotes : les réparations de son momoplan vite terminées, il voulut profiter du temps merveilleusement calme qui avait succédé à la tempète pour essayer, avant le coucher de Phébus, la stabilité de son appareil et tenter de s’envoler pour venir remercier les Brivadois et… les Brivadoises de toute la sympathie qu’ils lui témoignèrent lors de son arrivée à Brioude et à la suite de son accident du 5 mars, indépendant de sa crâne énergie.

Le comte de Miramon avait mis à la disposition de Vavinteur les immenses prés du Domaine Rouge, à Paulhac (près Brioude)

6 h. 1/4, Gilbert était prêt à parti : il faisait mettre le moteur en marche puis, après avoir roulé une cen-