Fol. 194. Antibes (aujourd’hui J 735), Inventaire original des titres remis à Jérôme Lhuillier, procureur général à la Chambre des Comptes, inventaire portant encore le récépissé donné par Dupuy, le 1er décembre 1629, au nom du procureur général qui devait déposer lesdits titres au Trésor.
Fol. 200. « Guichet IX. Sac des titres meslez » (aujourd’hui J 734), de la main de Dupuy.
On voit, même d’après cette sommaire analyse, que l’inventaire paraît avoir été rédigé avec une remarquable négligence de l’ordre établi par les auteurs eux-mêmes. Sans doute, sur le feuillet qui précède l’inventaire de chaque gouvernement, Dupuy copiait en manière de table, et de sa main, la partie du cadre de classement relative à ce gouvernement ; mais les renvois aux pages inscrits à cette table permettent de constater des interversions ou des écarts qui ne peuvent être attribués qu’au peu de soin des rédacteurs ; on a pu en remarquer plusieurs en lisant la description des cinq premiers volumes. Dans les Mélanges, les interversions se multiplient au point de ne plus laisser subsister rien du cadre établi d’avance, et le désordre résultant des négligences de l’inventaire original s’est maintenu jusqu’à nos jours.
Du reste, les auteurs de l’inventaire semblent n’avoir pas eu eux-mêmes une notion bien nette des limites entre lesquelles se trouvait comprise la catégorie des Mélanges. Après avoir livré sept volumes de l’inventaire des Layettes, soit les cinq volumes des Gouvernements parus de 1620 à 1622, et deux volumes de Mélanges, l’un en 1618, l’autre en 1623, ils donnèrent, en cette dernière année, un volume de tables des sept volumes achevés qu’ils semblaient désigner de la sorte comme formant un tout complet[1] et ne produisirent le huitième volume, contenant le reste des Mélanges, qu’en 1630.
D’une note inscrite en tête de certaines copies de l’inventaire et publiée récemment dans la Bibliothèque de l’École des chartes[2] d’après un exemplaire appartenant à M. Teilhard de