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Page:Bibliothèque de l’École des chartes - 1900 - tome 61.djvu/15

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C’est donc à cette époque que l’on doit faire remonter ce classement qui, — je l’ai déjà dit, — avait disparu dans l’Inventaire de 1867, mais qui subsistait encore après 1862. On voit en effet, par un inventaire manuscrit des Transcripta conservé dans les bureaux de la Section historique, que le volume JJD entré à cette dernière date avait d’abord reçu de M. Douët d’Arcq la cote faisant suite aux anciennes lettres A à N alors en usage.


II.

Autres registres du Trésor des Chartes jadis cotés par lettres.


Les lettres anciennement portées par les Transcripta leur avaient certainement été données au hasard ; l’ordre alphabétique, en effet, ne correspondait nullement à l’ordre des layettes :

M contenait les copies des layettes I à VIII
L IX à XIX
N XX à XXVIII
A CXXIII à CXXVI
J CCIX à CCXI
B CCXII à CCXVIII
C CCXVII à CCXVIII
D CCXIX à CCXXII

En rétablissant la série de ces lettres, il est facile de voir que les lacunes qu’elle présente ne répondent pas aux lacunes de la série des layettes transcrites. De plus, tous les inventaires des Archives nationales et, en dernier lieu, l’État sommaire mentionnent deux registres des Fueros de Navarra désignés aussi par des lettres, JJNN et JJOO, et qui, bien que confondus parfois, notamment par Bordier[1], avec les Transcripta, ne présentent avec ceux-ci aucune analogie ni d’aspect, ni de matières, ni même de date. Enfin, j’ai retrouvé, dans le Trésor des Chartes, six autres registres qui ne sont point non plus des Transcripta et qui, comme eux cependant, portent sur leurs feuillets de garde des lettres inscrites de la même main. Ce sont :

  1. Archives de la France, p. 148.