Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV


. . . . . . . . . . . . . . . .

Ah ! tant pis pour celui dont l’âme, deux fois dure,
Est un mélange ingrat de honte et de parjure,
Un repaire hideux aux horizons mesquins,
Un roc au bas duquel s’émoussent nos chagrins ;
Ne volez pas vers lui, sensibles vers, cet être,
Un jour, en vous voyant, blasphémerait peut-être,
Et quoi que vous disiez, en vos plaintifs accents,
Vos efforts généreux resteraient impuissants ;
Il ne sentirait pas, ce personnage étrange,
Son âme s’émouvoir aux caresses d’un ange.