l’influence du travail intellectuel sur la température de l’aisselle et celle du rectum, et ils sont arrivés tous à peu près à la même conclusion, à savoir que des efforts d’attention soutenue, le calcul mental ou simplement la lecture, déterminent une augmentation de chaleur ; mais cette augmentation est toujours très légère ; Davy n’a observé qu’un demi-dixième de degré ; Speck a noté une augmentation d’un dixième et même de deux dixièmes. Une des expériences les plus complètes a été faite par Gley[1] sur lui-même, au lit, en prenant sa température rectale au moyen d’un thermomètre à mercure, dont la cuvette était assez grosse et dont la tige coudée montait assez haut pour que le sujet pût suivre lui-même la montée de la colonne de mercure ; le thermomètre était gradué de 35 à 42°, et chaque degré était divisé en 25 parties. Voici deux expériences faites avec ce dispositif :
La première commence au lit, à 7 h. 30 du matin ; les températures suivantes sont observées :
- ↑ Richet. La chaleur animale, p. 98.