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une poussée d’air ; tous les changements, tous les accidents qui peuvent se produire pendant une pulsation, sa durée d’ascension et de descente, seront également recueillis. Le tambour porte un tube de métal qui s’ouvre à son intérieur et qui s’adapte à un tube de caoutchouc. Ce tube de caoutchouc est l’organe de transmission ;

Fig. 3. — Sphygmographe à transmission de Marey. En T la tige, dont une des extrémités, fixée à un ressort, s’appuie sur l’artère, et dont l’autre extrémité est fixée au centre de la membrane de caoutchouc du tambour (Marey).


c’est lui qui porte la poussée d’air avec tous ses détails de forme au point où se fait l’inscription. Le tube se termine dans une seconde capsule métallique, le tambour inscripteur ; ce second tambour présente, comme le premier, une membrane de caoutchouc très sensible aux mouvements de l’air qui se produisent dans l’intérieur du tambour. Au centre de la membrane est collé un disque d’aluminium qui est relié par une bielle à un levier appartenant au type des leviers du deuxième genre ; ce levier s’articule par une de ses extrémités à un point fixe placé dans le voisinage de l’axe. L’autre extrémité est munie d’une plume et elle écrit sur un cylindre les déplacements que le soulèvement de la membrane fait subir au levier ; le cylindre est recouvert d’une feuille de papier noircie avec une flamme fumeuse ; la plume, en s’appuyant