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un réservoir de liquide (c) ; elle plonge plus ou moins suivant que les changements de volume du bras font déverser de l’eau dans l’éprouvette ou laissent l’eau rentrer dans le manchon. Ces déplacements, écrits par une plume qui est fixée au contre-poids, peuvent indiquer les volumes d’eau déplacés, quand on connaît la densité du liquide dans lequel l’éprouvette plonge.


Fig 16. — Appareil volumétrique de François-Franck.
Fr.-Franck[1] s’est attaché de préférence à l’étude des variations brusques, qu’un tracé peut seul donner correctement. Son appareil (fig. 16) est une heureuse modification de celui de Fick ; il a substitué au flotteur muni d’une tige inscrivante la transmission par air et par membrane de caoutchouc. La main plonge dans un vase de verre cylindrique fermé en haut par une membrane de caoutchouc, à travers laquelle on a ménagé un orifice assez large pour l’introduction de la main ; sur cette membrane se rabat un opercule de cuivre à deux valves, qui enserre l’avant-bras. À l’intérieur de l’appareil est une traverse de bois qu’on serre avec la main et qui est destinée à donner à la main une position solide et à empêcher ses mouvements. Le vase, rempli d’eau, communique par un tube avec le tambour inscripteur (non représenté sur la figure) ; ce tube présente, tout près du vase,

  1. Le volume des organes dans ses rapports avec la circulation du sang. Trav. lab., II, p. 7, Paris, Masson.