Page:Binet - Introduction à la psychologie expérimentale.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
118
PSYCHOLOGIE EXPÉRIMENTALE

sives autour du temps moyen. Pour calculer la variation moyenne, on calcule d’abord le temps moyen ; puis on prend les différences entre les réactions isolées et le temps moyen, on fait la somme de ces différences et on la divise par le nombre des réactions.

Le graphique de l’expérience (nous en publions trois, fig. 10, 11 et 12) se construit, comme tous les graphiques, sur deux axes dont l’un est horizontal, l’autre vertical, et nous n’avons pas besoin d’entrer sur ce point dans des explications. Le graphique sert à faire saisir d’un seul regard la physionomie de l’expérience. Si on tient compte, en outre, de tous les incidents qui se sont produits pendant l’expérience, le commémoratif et le graphique donnent, en s’éclairant mutuellement, des résultats parfois très intéressants.


II


Les traités récents de psychologie physiologique contiennent un si grand nombre de descriptions sur les actes dont on mesure les temps que nous nous contentons d’y renvoyer pour le détail, et nous ne tracerons ici que les grandes lignes du sujet[1].

Toutes les mesures de temps sont prises sur des

  1. Voir, outre les traités coques, l’étude excellente de Jastrow, The Time-relation of mental phenomena, New-York, 1890.