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soi les hommes, et leur gagner le coeur. La Bise furieuse commença vivement à-pousser sa rage, et à tout renverser avec son esprit violent ; mais l’homme resserrant sa robe sur son cœur, s’enfuyant à l’abri, fermant portes et fenêtres, se cachant en un coin, commença de bon cœur à maudire la Bise et ses fureurs. Le Soleil, à son tour, dardant un doux rayon sur la tête et dans le sein de l’homme, et lui inspirant une douce flamme dans le cœur, voilà cet homme qui ouvre son estomac, et déploie tous les plis de sa robe, et voudrait pouvoir ouvrir tout son cœur au Soleil, qu’il regarde comme une image du Dieu vivant, et rit d’aise, ne le pouvant regarder qu’à demi, tant il ’est ravi de joie et d’étonnement. La rigueur est une vraie bise, et un vent glacé qui gèle tous les cœurs ; la douceur est un soleil, qui brûle et attendrit si fort les cœurs des hom-
