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par Sweertius (Ath. Belg., p. 196) et par Paquot (Mémoires littéraires, édit, in-8o, t. IV, p. 411.) : 1o Opus super genesim, psalterium et canticum canticorum (Codex scriptus anno 1441) ; 2o Opusculum de vera pace, adressé à Hugues de Vercaudis ; 3o Tractatus super oratione dominica (en vers), adressé au prieur des Carmes, près d’Enghien ; 4o Speculum ; 5oDe Officio Marthœ, liber I ; 6o Dialogus inter Patrem et Filium spiritualem ; 7o Vita D. Ægidii (en vers latins) ; 8o Tractatus ad semper candidam cœli reginam, more oratorio ; 9o Epistolarum libri complures. Il paraît avoir excellé surtout dans le genre épistolaire. Nous voyons par cette nomenclature qu’Absel cultivait aussi la poésie latine.

M. F.-V. Goethals assure qu’il était, en outre, un des meilleurs relieurs de son temps et qu’il gravait non-seulement sur bois, mais encore sur cuivre.

Bon de Saint-Genois.

Kobus et Rivecourt, Handwoordenboek, t. I. ― Fabricius, Bibl. med. œvi, t. III, p. 137. ― Vander Aa, Biogr. Woordenboek, t. I. ― Goethals, Lectures relatives à l’histoire des lettres, t. I.

ABSHOVEN (Ferdinand VAN), peintre, appelé le vieux, devint l’élève d’Adam van Noort, en 1592, et fut reçu à la maîtrise de la gilde de Saint-Luc, à Anvers, en 1595. Le livre d’inscription des membres de cette corporation mentionne, parmi ses élèves, Hans ou Jean Michielsen, inscrit en 1597, Alard Du Gaucquier, en 1601, Jacques Jacopsen et Jaspar Couvereur, en 1604. Ferdinand van Abshoven était déjà décédé en 1618. Il avait épousé Catherine Robberts, qui lui survécut.

Chev. L. de Burbure.

ABSHOVEN (Ferdinand VAN), appelé le jeune, fils du précédent, suivit la carrière et les leçons de son père et mourut vers 1654-1655. Ses tableaux sont assez rares et on les confond souvent avec ceux de Thomas van Abshoven, son fils. Un de ses fils, Ferdinand, le troisième, fut inscrit dans la gilde de Saint-Luc comme marchand d’objets d’art (handelaer), en 1656, et décéda en 1693-1694.

Chev. L. de Burbure.

ABSHOVEN (Thomas VAN), était frère de Ferdinand, le jeune. Une mauvaise interprétation de sa signature (TH. Abshoven) a fait croire que ce peintre portait le prénom de Théodore, tandis que celui de Thomas lui est donné dans tous les documents contemporains. Nous rectifions ici, les premiers, cette erreur, qui, généralement adoptée par les biographes sur la foi de Bryan, n’a cependant été acceptée que sous toutes réserves par Kramm (Levens der Kunstschilders).

Chev. L. de Burbure.

ABSHOVEN (Thomas VAN), deuxième fils de Ferdinand, le jeune, et d’Éléonore Wyns, naquit à Anvers et fut baptisé dans la cathédrale de cette ville, le 30 novembre 1622. Il devint franc-maître de la gilde de Saint-Luc, en 1645-1646, sous le décanat de David Teniers II, dont il paraît avoir suivi antérieurement les leçons. Les comptes de la corporation mentionnent deux élèves peintres qui furent reçus dans son atelier, Henri van Namen, en 1650-1651, et Henri van Erp, en 1651-1652. La date exacte et le lieu de la mort de cet artiste sont ignorés. Les uns pensent qu’il décéda vers 1690, d’autres fixent la date de sa mort à l’année 1660.

Le talent de Thomas van Abshoven se rapproche beaucoup de celui de David Teniers, le deuxième, dont il aimait à imiter la manière. Le musée de Dresde possède de ce peintre un tableau de nature morte. Le catalogue de cette galerie le fait naître, sans preuves, en 1630. D’autres collections renferment de lui des fêtes villageoises, des scènes de cabaret, des intérieurs de pharmacie, etc., etc. Beaucoup de tableaux, attribués à Teniers le jeune sont dus au pinceau facile de Thomas Van Abshoven.

Chev. L. de Burbure.

ABTS (Wautier), peintre, né à Lierre ( ?), florissait en 1606. Il fut inscrit, à Anvers, en 1594, dans la gilde de Saint-Luc, comme disciple de Guillaume De Vos. En 1606, il reçut comme élève, dans son atelier, Léonard Coymans (Cooymans ou Coomans). Il fut aussi le maître d’Adrien De Bie, peintre de mérite, natif de Lierre, père de Corneille De Bie, auteur de : Het Gulden Cabinet van de edele vrye Schilder Const. À ce titre, il mérite que son nom soit sauvé de l’oubli.

Chev. L. de Burbure.

ACHAIRE ou ACAIRE (Saint), évêque