vol. in-12; — 6° Lamentation de l’âme captive dans son corps mortel, Tournai 1656, vol. in-12; — 7° Traité du triomphe de la Croix, ouvrage imparfait, Tournai, vol. in-12.
Ces divers ouvrages furent réunis et publiés en un volume in-4o, imprimé à Tournai, en 1665, chez la veuve d’Adrien Quinqué.
Foppens, Bibliotheca belgica, p. 559. — Revue catholique, 1865, p. 356.
CAMBRY (Pierre DE), biographe, né à Tournai, XVIIe siècle, issu d’une famille noble, originaire de la Champagne, fixée dans le Tournaisis vers le milieu du XVe siècle, était fils de Michel de Cambry, seigneur de Moranghes, et de Louise de Guyon. Il fut licencié en droit et d’abord chanoine de l’église de Notre-Dame de Tournai (9 novembre 1635), puis de celle de Saint-Hermes, à Renaix (30 avril 1644). Il s’est fait connaître par les ouvrages suivants : 1° Œconomia principum. Tournai, 1656. (Économie des princes, suivant le catalogue de la vente de M. Trenteseaux). 2° Vita vere admirabilis Joannæ de Cambry, cognatæ suæ germanæ. Anvers, 1659, in—4°. Cet ouvrage a été imprimé en français, et en 1785, on en a publié, à Tournai, un abrégé suivi de l’analyse des écrits ascétiques de sœur Jeanne-Marie de la Présentation, sous ce titre : Abrégé de la vie de Jeanne de Cambry, religieuse de l’abbaye des Pretz, à Tournai, puis recluse à Lille en Flandre, sous le nom de sœur Jeanne-Marie de la Présentation, morte en odeur de sainteté, le 19 juillet de l’an 1639. 3° Mémoires de Fery de Guyon, par P. de Cambry, prêtre licencié ès-droits, chanoine de Renaix, son petit-fils. Ce sont ces mémoires que M. de Robaulx de Soumoy a publié récemment aux frais de la Société pour l’histoire de Belgique.
Foppens, Bibliotheca belgica, t. II, p. 960. — Piron, Levensbeschryvingen, byyoegsel. — Mémoires de Fery Guyon, édités par M. de Robaulx de Soumoy, préface.
CAMERLING (Corneille) ou CAMERARIUS, écrivain ecclésiastique, humaniste, poëte, né à Gand, décédé en 1580. — Prêtre et chapelain de l’église collégiale de Saint-Pierre, à Lille, où il mourut; il publia divers sermons français, une grammaire et une rhétorique latine, ainsi que quelques poésies.
Vaernewyck, Historie van Belgis, 1829. — Foppens, Bibliotheca belgica, t. Ier, p. 195. — Piron, Levensbeschryvingen, byvoegsel.
CAMMAERT (Jean-François), poëte flamand, né à Bruxelles en 1710. Il se voua à la littérature dramatique avec une rare activité. En 1750 le nombre de pièces de théâtre écrites par lui était de soixante-et-dix; quinze ans plus tard, ce nombre, au dire de ses amis, s’élevait jusqu’à cent. Le premier chiffre est constaté par un panégyriste dans ces deux vers latins :
Sunt septem decies, quos usque amplissimus auctor
Fertilitate opulenta in lucem versibus adfert.
Quoi qu’il en soit de l’exactitude de cette assertion poétique, on ne connaît plus qu’une trentaine de pièces dues à la plume de Cammaert; elles sont devenues assez rares, malgré la précaution prise par l’auteur de réunir en volumes les exemplaires restés invendus chez les éditeurs. Ce recueil porte le titre suivant : De Wercken, Bly-ende Treur-Spelen van Joannes Franciscus Cammaert, in naemsletter-voerende Scat-Cascier of Musen-Minnaer. Bruxelles, s.d., in-8o. La collection la plus complète que j’en connaisse appartient à la Société littéraire de Leide; elle forme sept volumes et contient vingt-neuf pièces. Voici les titres de celles que j’ai eu en main et qui toutes furent représentées sur le grand théâtre de Bruxelles :
1° Esther ofte opgang van Mardocheus ende ondergang van Aman, bly-eyndig treurspel, 1749. — 2° Straf ende dood van Balthasar, bly-eyndig treurspel, 1749. — 3° Adam ende Eva, treurspel, 1746. — 4° Bloedige nederlaeg ende dood van Saül, treurspel, 1751. — 5° David zegepralende op Goliath, bly-eyndig treurspel, 1751. — 6° Den Rooms-moedigen Horatius, verwinnaer der Albaenen, bly-eyndig treurspel, 1751. — 7° Joas van de moord bevryd door Josoba, bly-eyndig treurspel, 1748. — 8° Bloedig martel-kroon, ofte Maria Stuart, treurspel, 1747. — 9° Mahomet den tweeden, of
