LETTRE XVII
Le dernier soir arriva ; je n’y voulais point croire en contemplant encore les pics neigeux étincelant au clair de lune. D’ici au mois de mai, on ne verra plus de femme dans le parc. Lyman, dans un langage d’argot, mais avec quelque vérité, parlait de l’influence de la femme ; il disait que les conversations basses, vulgaires et méprisables, avaient cessé depuis mon retour ; qu’ils s’étaient tous querellés auparavant, et que Kavan et Buchan avaient déclaré qu’ils voudraient être toujours aussi calmes et bien élevés que lorsqu’une dame était avec eux. « En mai, a-t-il ajouté, nous ne vaudrons guère mieux que des brutes, au moins comme manières. » Depuis ces deux dernières années, j’ai vu beaucoup d’hommes de la classe la plus grossière, soit à bord, soit à terre ; cela m’a conduite à regarder comme plus importante encore la mission de toute femme douce et polie, ayant le respect d’elle-même. Je crois aussi que celles qui y manquent par de bruyantes