Page:Bisson - Les Phénomènes dits de matérialisation.djvu/17

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IMIKIACE IX

��Schienck Notzing apportent cependant un appui sérieux aux observations antérieures de M. Richet, et pour ceux qui sont au courant des expériences d'Alger, le détail sur lequel porte cette confirmation est important, car les photo- graphies aujourd'hui soumises au public montrent jusqu'à l'évidence que le médium ne simule pas la matérialisation, en ce sens que le phénomène et le sujet sont visibles en même temps sur l'image. 11 n'y a donc pas « impersonation » du fantôme, ce qui détruit radicalement toute une série d'objections faites à M. Charles Richet.

Je ne veux pas dire par là, je le répète, que les épreuves positives établissent d'ores et déjà le caractère supranormal de la matérialisation, mais que l'on doit retenir comme acquis aux débats les deux points suivants :

i"* Il y a un phénomène objectif, susceptible d'être photo- graphié : donc il n'y a ni hallucination, ni illusion.

2° Le phénomène est distinct du médium, qui ne le per- sonnifie pas.

Ces deux conclusions, pour ceux qui savent combien il est difficile d'arriver à la vérité, sont déjà importantes, car elles limitent la discussion aux points traités par l'auteur : « La fraude est-elle possible dans les conditions de l'expéri- mentation ? »

D'autres détails intéresseront encore le spécialiste ; notam- ment l'évolution du phénomène. Dans la plupart des expé- riences antérieures, le processus décrit par les observateurs est celui-ci : une vapeur se dégage du corps du médium, semblable à un nuage, lumineux ou blanchâtre ; la matéria- lisation se forme aux dépens de cette vapeur, de ce nuage, de ce brouillard (de Rochas) \ ce mode de formation rappelle la théorie de saint Thomas d'Aquin.

J'ai observé moi-même ce genre de phénomène, formation

I. In Delann*', op. cit., II 6i6, et suiv.

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