DK LV l'KAUDE 299
turc était, à im cMidioil, ikjii hiiséc, mais un j)cu plus lâche; l'ouverture avait à j)cu près un centimètre, je pou- vais en insistant y glisser nu doigt...
— Mais, Docteur, la mousseline est molle, il lui aura donc fallu accomplir seule le trajet que vous indiquez; sans aide, elle aura donc cherché et trouvé un endroit où la couture avait un centimètre au lieu de quelques millimètres; enfin... qu'aura-t-elle fait ensuite ?
— Oui. je sais, c'est curieux 1... Ce que je dis est peut- être ridicule, mais la science n'admet pas la possibilité du phénomène de matérialisation et elle doit examiner jusqu'aux invraisemblances avant que de Faccepter...
— Alors, Docteur?... Vous avez laissé la mousseline ayant trouvé à elle seule un passage ; ensuite que devient- elle?...
— J'ai remarqué que lorsque le médium a mis ses pieds sur les genoux de M"'*" B,, son tablier était relevé...
— Pardon, Docteur, là nous ne faisons plus des suppo- sitions ; nous parlons de faits ; eh bien ! le tablier était parfaitement sur les genoux du médium puisque le phé- nomène s'est montré dessus ; juste au milieu des deux jambes, ce qui n'aurait pu avoir lieu si le tablier avait été relevé ! Alors, si je vous comprends bien, non seulement la mousseline aura dû faire seule le trajet que vous signa- lez, mais elle aura ensuite traversé de la matière, puisque le phénomène est apparu sur le tablier ; ou alors il faut admettre que tous les assistants, vous compris, n'auront pas vu cette mousseline descendre à terre, puis remonter (toujours sans l'aide des mains du médium) sur le tablier et qu'ils n'auront recouvré la vue que lorsque la mousse- line aura eu terminé sa fantastique évolution...
— Oui, je sais que mon objection semble ne pas tenir.
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