lorsque vous serez en pleine composition, vous écrirez à votre aise quelques fugues développées et bien musicales. Maintenant, à l’idée !
Vous allez venir et nous pourrons causer. Nous avons, je le sens, beaucoup de choses à nous dire. Vous êtes à un moment important de l’existence. Je serai heureux, cher ami, d’être, si je le puis, un de vos conseils, un de vos appuis. À bientôt, et toujours de tout cœur
Votre ami.
Juin 1868.
Mon cher ami,
Si j’ai tant tardé à vous répondre, c’est que je voulais me procurer la Coupe du Roi de Thulé[1] afin d’en causer utilement avec vous. Guiraud avait prêté son exemplaire ; il est rentré depuis avant-hier, et je m’empresse de m’excuser de ce retard trop long, mais involontaire.
Je crois que vos caractères sont bien tracés. Vous paraissez peu enthousiaste d’Angus et de
- ↑ Sur tout ce qui se rapporte à la Coupe du Roi de Thulé, voir l’introduction, p. 28. Guiraud se préparait à concourir. Je ne sais s’il y renonça comme Bizet.