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Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/145

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Myrrha. Je vous passe Angus qui est un personnage bête et odieux.— Myrrha, quoique peu sympathique, ne manque pas d’une certaine couleur.— C’est, selon moi, une courtisane antique. Le côté chatte n’a pas été suffisamment indiqué par les librettistes ; c’est au musicien à réparer cette faute.— On peut tirer des effets de ce caractère félin et terrible dans l’ambition déçue : pas de cœur, mais une tête et autre chose… cela vaut mieux que rien. Réfléchissez-y bien, c’est important. Il faut que la Myrrha soit réussie… ou le premier acte et une partie du troisième sont perdus !

Votre division est bonne : je crois que les couplets de Paddock « Je ris », doivent avoir une grande valeur dramatique, mais très peu d’importance au point de vue de la forme du morceau. Il…[1] escompter l’air.— Je crois aussi que les soi-disant couplets de Myrrha à Angus sont tout bonnement un morceau d’ensemble.

La fin du premier acte est idiote. Il faut baisser la toile sur le saut d’Yorick. Là est l’intérêt.—

  1. Deux mots illisibles (est pour ? ).