Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/154

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j’aurais annoncé le bouffon. Vous trouverez au bas de la quatrième page une ébauche informe[1], mais qui vous fera comprendre. Ce bouffon est la terreur de tous ces courtisans : il est la loyauté, l’honneur ; il est la vérité ; il est la lumière. Il faut l’annoncer par une clarté soudaine, par une

  1. Voici cette ébauche, comme il l’appelle, et l’observation qui est écrite en marge. Le morceau est en sol mineur.

    [Illustration]

    Ah ! je vois le bouffon pa-rai-tre ; Implorons encor les destins Implorons les destins

    En-tends Dieu se’

    + Au théâtre, que l’orchestre précède presque toujours la voix dans la surprise etc.— L’orchestre est le geste, et le geste précède toujours le cri, l’exclamation.]