Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/156

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Juillet 1868.

Mon cher ami,

Je viens d’être très malade : une angine extrêmement compliquée. J’ai souffert comme un chien ! Me voici sur pied, quoique très faible encore, et je m’empresse de vous répondre. J’avais examiné votre travail avant ma maladie, et c’est précisément au moment où j’allais vous écrire qu’est arrivée l’angine.

L’entrée de Paddock est un peu trop rythmée. Ce n’est pas là l’entrée d’un philosophe. Quelque chose comme l’entrée d’Hamlet :

[Illustration : musique]

eût mieux fait, je crois. Je sais ce que vous allez me répondre : « Paddock ne doit pas être triste ! » Non, il n’est pas triste, il n’est qu’ironiquement sinistre. Cette blague-là doit mordre comme de l’eau forte, comme du nitrate. Il y a dans le courant de la ritournelle de bons accents. Peut-être un peu longue ! — Récit bon.— Le Vieil. :