Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/174

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vous m’avez indiqués ni la préface de Michelet[1].

J’ai énormément travaillé. Je ne suis décidément pas content de mon final de symphonie. Ce n’est pas à la hauteur du reste.

Vous ferez bien de renvoyer votre poème[2].— Dites mille choses à G. et pour vous, mon cher ami, mes meilleures amitiés.

1º L’autre jour, on jugeait deux fusiliers au conseil de Guerre.— Le premier a blessé grièvement un paisible bourgeois qui restera paralysé le reste de ses jours :

Six jours de prison.

Le second a distribué une fort jolie collection de coups de sabre à plusieurs ouvriers dont un avait eu la bonté de le ramasser dans le ruisseau :

« Mon colonel, dit-il, on a crié vive la Lanterne ! et ça m’a exaspéré. »

Acquitté !

Où allons-nous ?

X… vient de laisser publier une lettre de lui dans laquelle je trouve cette idée charmante :

  1. La préface de 1868 à l'Histoire de la Révolution.
  2. Le livret imprimé de la Coupe du Roi de Thulé qu’il fallait rendre au ministère des Beaux-Arts si l’on renonçait à concourir.