Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/36

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transcrivant son hymne. Quand je fus rentré à Montauban, je reçus de Guiraud un billet qui contenait, au sujet de l’hymne, un mot bien caractéristique puisqu’il me parlait du cas où il aurait réussi à faire assez mauvais pour que son enveloppe fût décachetée.

Bizet se servit du même pseudonyme pour signer le seul article de lui qui parut à la Revue Nationale ; il modifia seulement l’orthographe, mettant Betzi, avec un z, au lieu de Betsi. Nous n’avons pas, plus tard, en 1868, beaucoup causé de cet article. Il me semble qu’il n’en était pas très satisfait. On verra dans sa première lettre d’octobre 1867 comment le second, qu’il avait préparé, ne fut pas inséré. Depuis lors, il ne s’occupa plus de critique.

Sur Noé, je disais en 1877 :

« Après la Jolie Fille de Perth on lui proposa de terminer ou de refaire un opéra de M. de Saint-Georges, Noé, qu’Halévy avait laissé inachevé. Le poème lui plut ; certaines situations en étaient très musicales et bien faites pour séduire un compositeur. Mais il renonça bientôt à