Fin de l’été ou automne de 1865[1].
Le contre-point va à merveille. Commencez à 3 parties. Vous avez un traité ; lisez et marchez. La mélodie que vous m’envoyez est claire ; il y a du progrès dans la forme. L’idée n’est peut-être pas très originale, mais cela ne m’inquiète pas. Tâchez de m’envoyer de la composition. Je suis impatient de lire une cantate de vous. Lécuyer est, en effet, à Béziers. Iwan[2] est à la copie. Je ne passerai pas avant fin janvier ou commencement février.
Mon père vous dit mille choses ; moi, je vous serre la main de toute amitié. À bientôt.
Décembre 1865.
J’allais précisément vous écrire. Je m’inquiétais de vous, et votre lettre me cause une surprise extrême. Je n’ai reçu aucune cantate[3] ! … Ce papier n’a pu s’égarer chez moi ; on me remet
- ↑ Écrite au bas de la dernière page du troisième devoir de contre-point suivi d’une mélodie pour piano.
- ↑ Iwan le Terrible, opéra en cinq actes reçu au théâtre Lyrique. Voir l’introduction p. 16.
- ↑ Il s’agit d’un devoir de composition, des premières scènes de Bajazet et le Joueur de flûte qui furent perdues à la poste. Voir p. 6, notes 1 et 2.