Page:Bizet - Lettres à un ami, 1909.djvu/75

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Que faites-vous ? Travaillez-vous ? Il faut faire une bonne année de travail. Profitez de votre tranquillité. Si M. de Bismarck, aidé du choléra, son digne collègue en chair-à-pâté, nous fait rater l’exposition, nous retire nos élèves, nos éditeurs, notre pain, en un mot, j’irai vous demander asile et philosopher quelques semaines avec vous l’année prochaine, car, pour cette année, hélas ! je vois bien qu’il n’y faut pas penser. À bientôt, cher, écrivez-moi, et croyez-moi toujours votre ami de toute sympathie, de toute affection et du meilleur de mon cœur.

Envoyez-moi de la besogne. Mille amitiés de mon père.

Lécuyer arrive demain.

Juillet 1866.

Très bien, cher ami, je suis très content de votre travail. Faites encore quelques noires sur blanches et continuez. Pas de frottements, pas d’unissons, que tout cela ait l’air facile. C’est là la véritable difficulté.