mi-chemin, la petite Mariette posa sa corbeille et sa jarre, et s’assit un moment, à l’ombre d’une haie.
Dans la haie, chantait un Oisillon Blanc.
— « Marâtre,
Pique-pâte,
Plus elle en pique, plus elle en gâte.
Autant de coups,
Autant de miettes.
Elle m’a bouilli,
Et rebouilli.
Riou chiou chiou,
Riou chiou chiou,
Je suis encore vivant. »
L’Oisillon Blanc vint se poser sur l’épaule droite de la petite Mariette.
— « Écoute, petite sœur. Tandis que notre père mangera la croustade, ramasse les os, et range-les à terre, en forme d’oiseau. »
Et l’Oisillon Blanc s’envola je ne sais où.
Alors, la petite Mariette s’en alla trouver son père.
— « Tenez, père, ma marâtre vous envoie cette belle croustade, et cette jarre de bon vin vieux. Elle vous souhaite bon appétit.
— Mariette, dîne avec moi.
— Merci, père. Je n’ai pas faim. »
Le père arrêta ses bœufs sous un grand arbre, s’assit derrière sa charrue, et se mit à boire et à