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CHÂTIMENTS


— « Chante, Oisillon Noir. Chante. Je te donnerai une aile de mon moulin.

« Marâtre,
Pique-pâte,
Plus elle en pique, plus elle en gâte.
Autant de coups,
Autant de miettes.
Elle m’a bouilli,
Et rebouilli.
Mon père,
M’a mangé derrière la charrue.
Il m’a mangé,
Et rongé.
Ma sœurette,
Mariette,
M’a pleuré,
Et soupiré.
En terre elle m’a enterré.
Riou chiou chiou,
Riou chiou chiou,
Je suis encore vivant. »

Et l’Oisillon Noir repartit, emportant une aile du moulin. Il repartit, et s’alla percher tout en haut de la grande tour d’un château.

Les belles demoiselles étaient à la fenêtre.

— « Chante, Oisillon Noir. Chante. Nous te donnerons une bourse pleine d’or.

« Marâtre,
Pique-pâte,