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VIII

la petite oie




Il y avait, une fois, une petite oie, qui se bâtit un beau château avec des crottettes et des bûchettes.

Le beau château fini, le Loup vint frapper à la porte.

— « Pan ! pan !

— Qui est là ?

— Ami. Ouvre, Petite Oie. »

Mais la Petite Oie avait reconnu le Loup à la voix.

— « Loup, je n’ouvre pas. Tu me mangerais.

— Petite Oie, je ne te mangerai pas. Ouvre, ou j’enfonce la porte.

— Loup, la porte est solide. Je ne l’ouvrirai que si tu m’enseignes où je ferai bonne chère.

— Petite Oie, suis-moi là-bas, là-bas, jusqu’à