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CONTES FAMILIERS

briser, d’un grand coup de cul. Mais il retomba tout en sang, blessé par les lames de couteau, les pointes de fer, et les culs de bouteilles.

— « Aie ! aie ! aie ! Au secours ! Aie ! aie ! aie ! »

Sur le toit de l’étable, le Chat, la Poulette, et la Petite Oie, s’esclaffaient de rire.

— « Aie ! aie ! aie ! Au secours ! Aie ! aie ! aie !

— Qu’as-tu, pauvre Loup ? Qu’as-tu ?

— Au secours ! mes amis. Au secours ! »

Et la male bête creva[1].

  1. Dicté par Françoise Lalanne. Mon ami Faugère-Dubourg, de Nérac (Lot-et-Garonne), a recueilli pour moi, dans son pays, une leçon identique, pour le fond, à celle de Françoise Lalanne.