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IV

le renard et la pie



Un jour, le Renard tomba sur la Pie, qui n’était pas sur ses gardes.

— « Renard, dit la Pie, vois comme je suis dure et maigre. Certes, je ferais un triste régal. Laisse-moi vivre, et je te conduis aussitôt dans une métairie, où tu ne manqueras pas de poules tendres et grasses. »

Le Renard laissa donc vivre la Pie, qui le mena dans une métairie. Là, il se bourra de poules tendres et grasses, au point de se mettre hors d’état de marcher.

Alors, la Pie s’en alla trouver le chien de la métairie.

— « Chien, suis-moi. Tu ne t’en repentiras pas. »

Le chien suivit la Pie, et étrangla le Renard[1].

  1. Dicté par M. l’abbé Sant, de Sarrant (Gers).