Le Rat rentre à la maison. Il cherche, il cherche partout.
— « Mon Dieu ! Où est la Rate ? »
La Rate n’est nulle part.
Il cherche, il cherche partout. Enfin, il trouve la Rate dans le chaudron, où elle était tombée en faisant la bouillie.
Alors, le Rat se met à pleurer.
— « Qu’as-tu, Rat ? dit la quenouille.
— Je pleure parce que la Rate est morte.
— Rat, puisque la rate est morte, je peux bien quenouiller[1].
— Qu’as-tu, Rat ? dit la crémaillère.
— Je pleure parce que la Rate est morte.
— Rat, puisque la rate est morte, je peux bien crémaillèrer.
— Qu’as-tu, Rat ? dit la marmite.
— Je pleure parce que la Rate est morte.
— Rat, puisque la rate est morte, je peux bien marmiter.
— Qu’as-tu, Rat ? dit le banc.
— Je pleure parce que la rate est morte.
— Rat, puisque la Rate est morte, je peux bien banquer.
— Qu’as-tu, Rat ? dit la porte.
- ↑ Je suis forcé de forger les verbes, imprimés en italique, pour traduire leurs correspondants en gascon.