le Tribunal se déclare incompétent, et relaxe le prévenu, sans dépens. »
VIL — Un juge de paix, dont la raison déménageait, condamne un pauvre homme à la peine des parricides, pour n’avoir pas fait ramoner sa cheminée.
VIII. — En cour d’assises, présidées par un conseiller beau parleur :
Le président à un paysan, qui n’entend pas un mot de français :
— « Témoin, l’extrémité de l’instrument contondant, dont s’est servi l’accusé pour frapper Monsieur le maire d’Ornézan[1], agissant dans l’exercice de ses fonctions, était-elle enduite de matière fécale ? »
Le témoin, ahuri :
— « Hé ?
— Témoin, je vous demande si l’extrémité de l’instrument contondant dont s’est servi l’accusé pour frapper Monsieur le maire d’Ornézan, agissant dans l’exercice de ses fonctions, était enduite de matière fécale ? »
Le témoin, encore plus ahuri :
— « Hé ?
- ↑ Commune du canton d'Auch (Gers).