— « Hue ! Hue donc ! »
Le grand cheval blanc Brise-Fer se leva. Maintenant, il obéissait à la main et à la voix.
Alors, le Forgeron dit au roi :
— « Henri IV, la seconde moitié de mon travail est faite. Le grand cheval blanc, Brise-Fer, est ferré des quatre pieds. Ainsi, je dois être votre gendre et votre héritier.
— Forgeron, c’est juste. J’entends que tu épouses ma fille ce matin même. Intendant, cours avertir le curé. Et vous, servantes et valets, préparez vite une belle noce. »
Ce qui fut dit fut fait. Jamais on n’avait vu, jamais on ne verra noce pareille. Pourtant, le Forgeron n’était pas content, et ne mangeait pas de bon appétit. Il pensait :
— « Voici venir l’heure des embarras. Ce matin, j’ai dit devant la Princesse Triste-Mine et Henri IV : « L’or et l’argent ne me manquent pas. » Pourtant, je suis plus pauvre que les pierres. Mon petit avoir est passé, passé tout entier à ferrer des quatre pieds le grand cheval blanc, Brise-Fer. Que faire, mon Dieu ? Que faire ? »
Au sortir de table, un jeune homme s’approcha du marié.
— « Forgeron, je veux te parler en secret.
— Mon ami, je suis à ton commandement.
— Forgeron, j’aime de tout mon cœur la