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Page:Bladé - Contes populaires de la Gascogne, t. 3, 1886.djvu/51

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Les gens avisés


plutôt ce rien qui vaille. Je préfère encore le Forgeron.

— Ma fille, tu auras contentement. Ton second mariage, je le romps. Ce matin même, tu épouseras de nouveau ton premier mari. »

Ce qui fut dit fut fait. La nuit venue, le Forgeron prouva qu’il n’était pas un chapon[1].

  1. Dicté par feu Aristide Tessier, de Sainte-Bazeille, qui avait recueilli à Tombebeuf (Lot-et-Garonne) ce conte, dont le fond est encore très populaire dans la Gascogne et l’Agenais.