Page:Blanc - Histoire de dix ans, tome 2.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

chute de cheval répétée dangereuse, avait laissé voir à Manoury le fond de ses pensées, On n’a jamais su et on ne sait encore rien de ce secret sinon qu’il est important et redoutable.

Quant au peuple, aucune des leçons que renfermait cette histoire ne fut perdue pour lui, et il en garda un immortel levain de défiamce. Car le peuple croit volontiers aux crimes extraordinaires. Victime, d’ailleurs, des excès de l’orgueil et des emportements de la force, il lui est donné de se plaire à ces grands spectacles de la puissance abattue ou avilie et des vieilles races mortes, spectacles que Dieu lui envoie pour le relever et le venger.