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Page:Blandy - La Teppe aux merles.djvu/64

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— Non, ne me porte pas, répondit Rosalie, lu n’aurais qu’à me casser. Tu n’es pas déjà tellement plus grande que moi.

— Oui, mais je suis plus forte, reprit Reine, Car j’ai deux ans de plus que toi ; si tu as poussé en longueur, moi j’ai plus de carrure… Ah ! tu es redevenu gracieux, Philibert, dit-elle à son frère qui les tendait les mains en souriant pour les aider à descendre de la voiture, je comprends ce que tu me voulais par ta gronderie ; mais est-ce que je pouvais deviner, que Rosalie se cachait sous ces paniers, pour te parler d’elle tout de suite ?

— Bah ! reprit Rosalie, la niche a été plus amusante comme cela ; je regrette seulement que mon oncle et ma tante aient été trop loin Pour nous entendre, et pour voir l’air ébahi de Reine quand je suis sortie de là-dessous, Comme un diablotin d’une boîte. Qu’elle était drôle avec sa bouche ouverte et ses yeux écarquillés !… Mais où sont-ils allés, mon oncle et ma tante ?

— À l’écurie, pour y mener Noiraud, répondit Philibert,

— En attendant qu’ils reviennent, reprit Rosalie, montrez-moi donc votre maison. Ah ! Voilà un escalier dont je me souviens ; j’ai