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Page:Blandy - Le Petit Roi.djvu/236

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Sans rancune, allez. Je vous donnerais bien la main ; mais de ce côté, mon bras est ficelé comme un saucisson… Tenez, voilà l’autre. Ça y est-il ? »

Le comte regardait Stéphane avec anxiété ; il allait juger de sa conversion par cette épreuve. Stéphane vit la main noire, brûlée par la fonte des dopes de plomb, à ongles rongés et tordus que lui offrait l’apprenti, et lançant un sourire à son père, il courut offrir sa menotte blanche et soignée à la rude étreinte de l’ouvrier.

« Merci, lui dit-il en répondant à cette pression cordiale. Êtes-vous content, non père ? »