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Page:Blandy - Le Petit Roi.djvu/58

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— Quoi ! vous pensez… s’écria la comtesse. Vous avez donc des connaissances en médecine ?

— En hygiène et cela suffit bien. Je vous disais tout à l’heure que la punition d’une faute réside dans la faute même. En nous donnant la conscience de nos actes, Dieu a mis en nous le plus sûr et le plus inexorable des maîtres. C’est en éveillant cette conscience dans le cour d’un enfant qu’on le rend apte à se juger lui-même. Le comte Stéphane doit éprouver un malaise moral qui réagit sur sa santé physique ; mais peut-être ne s’explique-t-il pas bien cette conséquence inévitable de toute faute.

— Dites simplement Stéphane, chère mademoiselle. Je vais le faire appeler… Mais voici l’heure du dîner. Oui, on l’annonce. Nous le trouverons à la salle à manger. »