l’accusais de puérilité d’esprit, ce cher oncle ! J’en demande pardon à sa mémoire.
— Si tu cherchais au lieu de pérorer, ma fille ?
— Mademoiselle, disait Julien pendant cette protestation de Mme Maudhuy, mon parrain m’a recommandé de rester près de vous pour vous aider ; mais jusqu’ici, il m’en a refusé les moyens.
— Ah ! je n’avais pas assez étudié le rébus ! reprit Cécile. Il est suivi d’un trait à l’encre semblable à ceux qui marquent certaines syllabes de la page 120, et au-dessus de ce trait se dresse une petite flèche dont la pointe placée dans cette direction signifie peut-être qu’il faut commencer à relever les syllabes de la dernière ligne au bas de la page et les rassembler en remontant et non dans le sens habituel de la lecture.
Julien prit un crayon et un bout de papier. Cécile lui dicta les syllabes, et bientôt le jeune homme lut la phrase qu’il avait écrite :
« Arrache le papier bleu placé derrière le cadre qui contient ma photographie. Sous le carton mobile qui est retenu au-dessous par de petites pointes, tu trouveras ce que tu cherches. »
Ce fut Mme Maudhuy qui voulut procéder à cette petite opération ; mais elle s’écria après avoir ouvert un carré de papier qui contenait des lettres groupées sans aucun sens :
— Encore un jeu de casse-tête chinois. Si tu le devines, celui-ci, je te déclare sorcière, Cécile. Connais-tu quelque chose à ce grimoire ?