d’ordre des maisons ; nous en parlerons dans le chapitre suivant.
Le client et sa compagne quittent le salon et montent à l’un des étages désignés.
Là encore, c’est une question de prix ; le monsieur qui aura payé le maximum a droit à la plus belle chambre, qui se trouve toujours au premier ; celui qui n’aura donné que le minimum montera au deux ou troisième étage, suivant la grandeur de l’immeuble.
Il va sans dire que là, comme dans la maison de tolérance, surtout dans les établissements d’ordre inférieur, la femme fera tout son possible, dès qu’elle sera seule avec le client, pour obtenir un petit supplément.
Dans les grandes maisons de rendez-vous, le travail n’a guère lieu que l’après-midi.
C’est à titre exceptionnel — et parce que les principaux habitués sont invités à une fête donnée par la tenancière — que la maison de rendez-vous est ouverte, la nuit, de temps à autre.
Dans certaines maisons d’ordre inférieur, les femmes ne quittent guère l’établissement avant deux heures du matin.
Par certains côtés, quelques-unes de ces maisons se rapprochent assez de la maison de tolérance.
Tandis que, dans les maisons de rendez-vous très chics, les femmes ne sont présentées au client qu’habillées en toilette de ville, chapeautées et,
