Ça, c’est la bonne affaire, et, vous le pensez bien, la maîtresse de maison de rendez-vous ne va pas manquer l’occasion de se faire mousser et de gagner le plus qu’elle peut.
Elle commence par faire l’étonnée et affirme — même si elle est persuadée du contraire — que Mlle X… ne « marche » pas.
Ses ressources, l’aide généreuse d’un protecteur, lui permettent de vivre sans avoir recours aux amants de passage.
Plus il rencontre de résistance dans la réalisation de ses désirs, plus le monsieur devient pressant.
L’entremetteuse continue à douter du succès.
D’ailleurs, elle n’oserait pas se présenter chez la jolie X…, qui pourrait la faire jeter dehors et lui attirer une vilaine histoire.
Elle rappelle au monsieur que sa maison ne dépend de rien, ni de personne, mais qu’au moindre scandale, elle pourrait avoir de gros ennuis.
Et elle finit par dire que l’actrice en question, vu sa situation parisienne, doit avoir des exigences extraordinaires.
Elle pose certaines questions, afin de savoir si le monsieur est vraiment très riche, et, quand elle en a acquis la certitude, elle ajoute :
— Eh bien, cher monsieur, j’essaierai… Je ne réussirai sans doute pas, mais il n’est pas dit que je n’aurai pas tenté l’impossible pour vous être
