Quel est le Parisien d’il y a vingt ans qui n’ait pas lu les « Mémoires de Berthe Leroy » ?
Quelle est la Parisienne de la même époque qui n’ait pas lu la Bouche de Madame X…, le suggestif et amusant roman d’Adolphe Belot, dont l’action se déroule précisément chez Mme Leroy, qu’on appelait, à cette époque, dans l’intimité, « cette bonne Reine ». :
Mme de M… rue de Londres, joint à son affaire de rendez-vous la direction d’appartements meublés, appartements très confortables, à l’usage d’hommes du monde de passage à Paris.
La comtesse de Val…, rue Cambon, a la spécialité des femmes du monde qui ont jeté leurs combinaisons par-dessus les mairies.
La charmante Gabrielle de S…, rue Miromesnil, est la bonne fée de tous les amoureux ; elle leur procure de gentilles petites Parisiennes qui ont des ennuis pécuniaires et qui, en échange de quelques louis, transportent au paradis les messieurs chics qui veulent bien les sortir d’embarras.
Les maisons de rendez-vous de deuxième ordre dont nous parlons ici sont elles-mêmes très bien achalandées et, pour un prix très modique, donnent à leurs clients toutes les illusions de l’amour.
