pour mettre bien en valeur les beautés nues de ces demoiselles.
Le client le plus difficile est assuré de trouver « à son goût » au Chabanais et d’en sortir satisfait et, quoique le prix de la « passe » soit assez élevé, il ne se trouve jamais volé : il en a pour son argent…
Notons, en passant, un fait curieux et intéressant au point de vue psychologique.
Les pensionnaires si gentilles, si aimables dans leur « maison », n’admettent pas, en général, qu’un client, même habitué, les reconnaisse lorsqu’elles sont de sortie.
Ce jour-là, elles ne sont plus des « filles ». Elles entendent être libres et considérées comme des femmes libres et honnêtes.
Si vous rencontrez dans la rue, une pensionnaire de « maison » qui vous a, un certain soir, accordé ses faveurs, essayez seulement de lui parler et, d’un mot, de vous rappeler à elle.
Elle vous répondra sèchement, furieuse : « Je ne vous connais pas ! » et elle vous tournera ne le dos.
Non, son jour de sortie, elle ne veut reconnaître personne. Elle le veut à elle, bien à elle, entièrement à elle.