lins, il n’y eut qu’un pas et, bientôt, la petite ouvrière, devint, à son tour, une professionnelle de la danse.
Tous les bals publics, à la mode ont leurs danseuses attitrées, attachées à l’établissement qui, en échange de leurs talents, leur versent un a pointement fixe.
Ce sont les professionnelles de la danse, auxquelles, certains soirs viennent se mêler des petites femmes qui, par plaisir, tournent et sautent, sans fatigue, pendant des heures entières.
Parmi ces danseuses professionnelles, les noms de quelques-unes sont restés célèbres, non seulement en France, mais aussi à l’étranger.
C’est, d’abord, la célèbre Goulue que, d’un bout à l’autre du monde, on accourait, voir, lors de l’Exposition de quatre-vingt neuf.
Le quadrille naturaliste avait été, remis à la mode, à cette époque et faisait fureur.
À côté de la Goulue, la plus connue, la plus renommée des danseuses de ce genre, Grille d’Egoût se faisait admirer alors par tous les viveurs.
Si le quadrille naturaliste est toujours en vogue, si l’on va, dans les bals publics en renom, applaudir les jolies danseuses aux dessous vaporeux et parfumés, aucune de ces professionnelles ne s’est acquis une réputation comparable à celle de la Goulue et de la Grille d’Egoût.
Aujourd’hui, la Goulue, après avoir délaissé la
