ment dans l’intention d’acheter des meubles, elle éclate de rire et le traite de « farceur », tout en essayant de le mettre… en bonne humeur par des œillades et quelquefois des gestes qui n’ont rien d’équivoque.
Cinq fois sur dix, elle réussit à empaumer le brave homme qui doit être très heureux s’il n’est pas entôlé par-dessus le marché.
Les annonces concernant les « Bibelots et Curiosités » sont aussi, fort souvent, de simples attrape-michés.
Les étrangers et les habitants de la province, qui ne sont pas encore assez au courant des dessous de la vie parisienne, devraient se méfier des annonces dans le genre de celles que nous venons de citer.
En effet, les femmes qui se livrent à la prostitution clandestine et attirent les clients par la voie des annonces, non seulement échappent au contrôle de la préfecture de police au point de vue sanitaire, mais, ne présentent même pas les garanties des femmes qui fréquentent les maisons de rendez-vous, dont les patronnes dans leur intérêt même, surveillent leurs habituées et s’en rendent en quelque sorte responsables.
La fausse jeune fille à marier, la fausse institutrice, la fausse masseuse sont, en outre, très
