voyageurs. Quand elle est lasse de sa promenade, elle entre au bureau, s’assied et reste là, tranquillement, à rêver.
Les bureaux d’omnibus servent aussi de lieux de rendez-vous aux maîtresses et aux amants. Et telle petite femme effarouchée à l’idée d’attendre dans la rue, se réfugie volontiers dans le bureau d’omnibus. Elle s’installe dans un coin et, un peu pâle, nerveuse, laisse passer tous les omnibus, en tortillant le numéro qu’elle a demandé, en entrant, au contrôleur.
Il existe aussi à Paris toute une catégorie d’hommes qui préfèrent comme chambre à coucher, à toute autre lieu, le sapin, le modeste fiacre fermé.
Aussi insinuante que se fasse la « conquête » qui l’a séduit, pour le décider à venir chez elle ou à l’hôtel, le monsieur préfère se balader en sapin. Il se sent plus en sécurité », et, peut-être ne peut-il pas aimer ailleurs que dans cette maison roulante.
Grâce au taxi-auto, il trouvera, à présent, plus de confort pour cette sorte de promenade.
