nouvelle qui réagit sur les phénomènes dont s’occupe la science que nous étudions, je veux parler de la richesse mobilière qui suit dans son accroissement une progression vraiment remarquable et qui en est arrivé au point de se poser aristocratiquement, comme il y a quarante ans la richesse territoriale. Quelques chiffres vont fixer dans votre esprit ce notable changement pour l’Italie, la France et l’Angleterre. En comparant dans ces trois pays la population agricole à la population industrielle on est arrivé aux rapports suivants :
En Italie | 100 | habitants | cultivateurs, |
31 | — | étrangers à la culture ; | |
En France | 100 | — | cultivateurs, |
50 | — | étrangers à la culture ; | |
En Angleterre | 100 | — | cultivateurs, |
200 | — | étrangers à la culture. |
Ces proportions s’accroissent tous les jours ; et cela se conçoit. La population agricole est bornée par le territoire national ; et le personnel industriel n’est limité que par les marchés, c’est-à-dire, par le monde entier. Il y a 15 ans les chiffres que je viens de vous citer étaient :
pour l’Italie | 100 | habitants | cultivateurs, |
20 | — | étrangers à la culture ; | |
pour la France | 100 | — | cultivateurs, |
37 | — | étrangers à la culture ; | |
pour l’Angleterre | 100 | — | cultivateurs, |
160 | — | étrangers à la culture. |
Mais, vous le savez, la croissance a ses dangers, et la.population en devenant industrielle doit attirer l’attention ; car si elle produit plus, la pros-