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Page:Block - Dictionnaire de l’administration française, tome 2.djvu/172

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1432 INSTRUCTION SECOND., 40-45. INSTRUCTION SECOND., 46-53. qu’après dix ans passés dans la deuxième1. (D. 30 déc. 1874.)

. La population des lycées se compose d’élèves entretenus, les uns aux frais de leurs parents, les autres aux frais de l’État, des départements ou des communes.

. Les élèves payants se divisent en élèves pensionnaires, demi-pensionnaires et externes. Le statut du 4 septembre 1821 exige que, pour être admis dans le pensionnat des lycées, les enfants aient atteint 1 âge de huit ans, et qu’ils sachent lire et écrire. Aucun externe ne peut suivre les classes sans autorisation du proviseur. 42. Les rétributions que les familles ontà payer sont le prix de pension ou de demi-pension et les frais d’études, outre le supplément pour les conférences, répétitions et examens, à la charge des élèves qui veulent y assister. Elles différent selon les lycées et selon la division à laquelle l’élève appartient.

Selon l’importance des villes où sont situés les lycées, le prix de pension varie de 500 à 900 fr. pour la division élémentaire, de 000 à 9,’>O fr. pour la division de grammaire, de 050 à 1,000 fr. pour la division supérieure, et de 800 à 1,000 fr. pour la classe de mathématiques spéciales. A Paris, les familles paient 1,000 fr. en division élémentaire, 1,200 fr. dans les classes de grammaire, 1,400 fr. dans les classes supérieures, 1,500 fr. en mathématiques spéciales. Le taux de la demi-pension est fixé généralement à la moitié du prix de pension augmenté de 50 fr. pour la division élémentaire, de 75 fr. pour la division de grammaire, et de 100 fr. pour la division supérieure.

. Le prix des livres classiques et fournitures scolaires est compris dans le prix total de la pension. Le prix des trousseaux fournis par l’établissement est fixé pour les lycées des départements à 500 fr. ; pour les lycées de Paris à 000 fr. Les familles peuvent en acquitter le montant en trois termes le premier avec le premier trimestre de la pension, le second avec le second trimestre, et le troisième avec le troisième trimestre. (Cire. 31 avril 1853.)

. Dans un certain nombre de lycées, il existe un externat surveillé en faveur des enfants de la ville qui demeurent chez leurs parents, et qui, suivant les cours des lycées, ont un grand intérêt, pour ne pas perdre leur temps en voyages continuels, à rester dans l’établissement pendant l’intervalle des classes.

lycées et des colléges, et en même temps d’allègrer la tâche des maires répétiteurs, il a été créé, au lycée du chef-lieu de chaque académie, des emplois de maîtres répétiteurs auxiliaires. Le nombre de ces maîtres est fixé annuellement sur la proposition du recteur.

Les maires auxiliaires sont assujettis aux conditions de grades ci d’engagement décennal exigées des maîtres répétiteurs. Ils font à l’iniérieuv un service actif qui ne peut excéder deux heures par jour, sauf les cas d’urgence reconnus par le recteur. Ils peuvent être délégués temporairement dans un des lycées on collèges de l’académie.

cissitudes fréquentes dont il serait hors de propos de raconter en ce moment l’histoire. La plus importante a eu lieu sous le ministère de M. Fortoul, qui avait tenté ce que l’on appelle la bifurcation des études, c’est-à-dire la séparation des études scientifiques et des études littéraires. On sait que cette tentative a complètement échoué et qu’il a fallu en revenir aux anciens errements. . Le règlement qui régit actuellement les études secondaires classiques est l’arrêté du 23 juillet 1875.

Suivant leur âge et le degré de leur instruction, les élèves des lycées sont répartis en trois divisions la division élémentaire, la division de grammaire et la division supérieure. Il faut y joindre, dans un certain nombre de grands établissements, la classe de mathématiques spéciales. . Dans la division élémentaire, les enfants sont préparés à l’enseignement secondaire. Ils apprennent la lecture, l’écriture, l’orthographe, la grammaire française, l’histoire sainte, la géographie, le calcul, les langues vivantes, la musique vocale et les premiers éléments du latin. 48. Après un examen constatant qu’ils sont en état de suivre les classes, ils sont admis dans la division de grammaire qui embrasse les trois années de sixième, de cinquième et de quatrième chacune des trois années est consacrée à l’étude des grammaires française, latine et grecque, à l’étude de la géographie et de l’histoire ancienne, des langues vivantes, de la musique vocale. L’arithmétique est enseignée en cinquième et en quatrième. Dans cette dernière classe on donne aux élèves des notions préliminaires de géométrie. 49. A l’issue de la classe de quatrième, les élèves subissent un examen appelé examen de grammaire, dont le résultat est constaté par un certificat sfécial indispensable pour passer dans la division supérieure.

. La division supérieure comprend deux parties la partie littéraire et la partie scientifique. La partie littéraire se compose des classes d’humanités, de la rhétorique et de la philosophie. On enseigne aussi dans ces classes 1 histoire et la géographie, les langues vivantes, les mathématiques, la physique et la chimie élémentaire. 51. La partie scientifique comprend la classe de mathématiques préparatoires, la classe de mathématiques élémentaires et dans un certain

nombre de lycées la classe de mathématiques spéciales. Outre l’enseignement scientifique, les élèves qui suivent ces classes reçoivent l’enseignement littéraire nécessaire, surtout pour ceux qui n’ont pas passé par les classes de lettres. On y enseigne aussi l’histoire, la géographie et les langues vivantes. Enfin, un petit nombre de lycées renferment une école préparatoire aux écoles spéciales du Gouvernement organisée conformément aux prescriptions de la circulaire du 15 juin 1865.

. Des conférences sur la religion et sur la morale correspondant aux différentes divisions sont faites par l’aumônier ou sous sa direction le programme en est dressé par l’évêque diocésain. Des mesures analogues sont prescrites pour les élèves des cultes non catholiques reconnus. 53. Ce système d’études se complète par des ART. 3. DE L’ADMISSION DES ÉLÈVES. l 1. Des élèves payants.

l 2 Des élèves boursiers. (Voy. Bourses.) ART. 4. DU PLAN D’ÉTUDES DES LÏCKES. 45. Le plan d’études des lycées a subi des vi{ Dans le bu de faciliter le recrutement des professeurs des Leur traitement est de 400 fr. (D. 1 janv. 1868.)